En 2014, les maires des communes de Saint Colomban des Villards, Saint Alban des Villards, Allemont, Vaujany, Saint Sorlin d’Arves et Saint Jean d’Arves, ont organisé les « Etats généraux du pastoralisme et les loups ». La pression sur les éleveurs et bergers était trop forte et il était impossible de ne pas réagir face à leur détresse.
C’est sur les terres du Col du Glandon, à la frontière entre les départements de l’Isère et de la Savoie, aux confins des 3 vallées qui le desservent, que se sont tenus ces « Etats Généraux ». Ils ont réuni de nombreux élus, professionnels du tourisme, éleveurs, organismes professionnels agricoles… représentant 12 départements. De cette rencontre et des échanges où chacun a pris le temps d’écouter l’autre, est née une motion dite « motion du Glandon » rédigée avec la collaboration de la Fédération des Alpages de l’Isère et du CERPAM (voir ci-joint). Cette motion a été transmise aux ministères de l’Agriculture et de l’environnement.
Au 11 juin 2015, 307 collectivités de la Savoie, de l’Isère, de la Drôme, des Alpes de Haute Provence et des Hautes Alpes ainsi que l’association nationale des maires de stations de montagne (ANMSM) et l’ANEM ont pris une délibération de soutien à cette motion.
C’est la gestion opérationnelle de la prédation qui est en cause et au-delà c’est toute la question de l’aménagement du territoire et de l’économie montagnarde et rurale qui se pose.
Le travail engagé et le constat d’échec dans la gestion du loup méritaient un nouveau rendez-vous pour peser dans le débat et dire haut et fort « Pour la sauvegarde de l’économie pastorale face aux loups : il y a urgence ! », titre de la nouvelle Motion rédigée au Col du Glandon lors des « Rencontres de la Montagne » organisées le 22 août 2015 (voir document joint).
Vous trouverez également la vidéo ci-dessous sur la conférence donnée lors de ces « Rencontres de la Montagne » par Michel Meuret au nom des 34 scientifiques ayant signés la tribune « Loups : Plaidoyer pour des écosystèmes non désertés par les bergers » ainsi que l’intervention de Laurent Garde du Centre d’Étude et de Réalisations Alpes Méditerranée.