Interpellé le 2 août, lors des questions au gouvernement au Sénat, à propos de la forte progression des populations lupines, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a confirmé les propos d’Emmanuel Macron qui s’était engagé, selon un communiqué de la FNSEA, à « faire évoluer le statut du loup» au niveau européen. Le ministre a déclaré commencer à mener « un travail de dialogue avec les autres collègues européens pour réfléchir sur le statut du loup, puisque sa population est désormais hors de danger d’extinction ». « Cette question doit être reposée calmement ». Le sénateur Cyril Pellevat (LR, Haute-Savoie) lui avait demandé s’il était « possible d’envisager la relance des discussions portant sur la modification du classement (du loup, NDLR) au sein de la Convention de Berne et de la directive Habitats, ce tant au niveau national qu’au niveau européen ».