Le dernier loup de Jean-Jacques Annaud
Dans son dernier film « Le dernier Loup », adapté d’un best-seller chinois « Le Totem du Loup » de Jian Rong, Jean-Jacques Annaud nous montre bien la dure réalité d’un peuple pastorale confronté à la prédation. Les nomades mongoles, même si ils vénèrent le loup comme un animal totem, assurent une régulation efficace de sa population : ils tuent tous les loups vus à proximité des troupeaux, ils déterrent des jeunes au printemps et un loup mort est le drapeau du chef du village.
En France, comme en Mongolie, ou ailleurs ou l’on élève des animaux en plein air, la présence de prédateurs est un fléau que les sociétés pastorales ont toujours combattues pour une régulation efficace de l’espèce.
Depuis le retour du Loup en France, les éleveurs n’ont plus la capacité à réaliser cette régulation efficace et malgré tous les moyens de protection qu’ils mettent en place à proximité de leur troupeau, les attaques sont chaque année plus nombreuses.