Le bilan de la prédation du loup en 2019 a été publié et fait état de :
- Une forte extension de la zone de présence permanente du loup (ZPP) : 97 contre 80 en 2018
- Un coût de la protection et des départements émargeant au dispositif toujours en croissance : 26,84 M d’euros pour 2772 dossiers engagés sur 24 départements (contre 24,67 M d’euros en 2018). A cela s’ajoute des crédits d’urgence pour les zones non éligibles à l’aide à la protection d’un montant de 110 000 euros. Pour rappel la protection est payée à 80% sur le budget agricole de la PAC destiné au développement rural, au détriment des aides structurelles pour les exploitations et 20% du coût restent à la charge de l’éleveur.
- Un hausse des dégâts toujours à un niveau inacceptable pour les éleveurs : 12 487 bêtes tuées en 2019 pour 3 790 attaques constatés (sans compter les éventuels dossiers en cours d’instruction) dans près de 40 départements, pour un coût d’indemnisation total versé d’environ 3,07 M d’euros.
- En 2019, 94 loups ont été abattus principalement en situation de défense (1819 tirs de défense destinés principalement à protéger les troupeaux ont été autorisés contre seulement 14 tirs de prélèvement destinés eux à abattre du loup). Ce qui traduit une forte pression de prédation forte malgré les moyens de protection déployés.