Nous l’annoncions dès le soir du 29 août : après la vague de suspension des arrêtés autorisant l’effarouchement des ours sur un total de sept estives ariégeoises, la préfecture de l’Ariège avait pris deux nouveaux textes autorisant cette pratique de défense des troupeaux sur les seules estives du Col d’Escots et d’Arreou, et pour les seules nuits du 30 au 31 août et du 31 août au 1er septembre. Les nouveaux arrêtés présentaient par ailleurs une argumentation censée répondre point à point aux jugements pris en référé par la juridiction administrative sur des questions comme le déploiement ou pas des chiens de troupeau, le caractère « important » des prédations imputées à l’ours, et la perturbation ou pas de l’ours dans son aire de répartition.