Une soixantaine de départements ont répondu à l’appel à mobilisation lancé par la FNSEA, la FNO et JA face à la colère et l’exaspération des éleveurs des territoires prédatés. Plus de la moitié d’entre eux avait sollicité des rendez-vous en préfecture ou organisé des rencontres sur des exploitations. Certains se sont par ailleurs mobilisés massivement.
Nous pouvons nous féliciter de l’implication une fois encore, de nos réseaux !
Le sujet de la régulation des prédateurs et du vautour doit enfin être abordé sur le fond, loin des positions militantes déconnectées de la réalité que vivent nos éleveurs.
Une rencontre s’est tenue à Lyon avec le Préfet coordinateur du dossier Loup et le CAF loup (FNSEA, FNO, JA, APCA). Le Préfet coordinateur a évoqué principalement deux points à travailler avec la profession et les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement :
- Le comptage des loups : la profession conteste le travail fait par l’OFB, estimant que la population est bien plus importante. Un relèvement du nombre de loups, entrainerait de facto un prélèvement supérieur d’individus.
- Le statut des chiens de protection : un travail de balayage des textes des différents codes traitant du sujet sera présenté au prochain Groupe National Loup afin de revoir ce statut pour que la responsabilité des éleveurs soit écartée en cas de conflits d’usages
En tout état de cause, le Préfet coordinateur entend faire remonter ces demandes professionnelles aux ministères concernés et faire avancer ces sujets notamment lors du prochain Groupe National Loup qui se déroulera le 23 novembre prochain.
Du côté de la profession nous demandons également que des mesures de gestion efficaces soient mises en place pour les autres prédateurs et les vautours.
Retrouvez aussi le témoignage vidéo de Claude FONT, Secrétaire général adjoint de la FNO en charge du dossier.