A l’occasion du passage du Tour de France dans les Alpes du Sud, des éleveurs et des élus de toute la France se sont mobilisés pour défendre leur métier, l’élevage de plein air et ses produits de qualité à Gap (Hautes-Alpes) le 21 juillet et à Pra Loup (Alpes-de-Haute-Provence) le 22 juillet. Le mot d’ordre était : « Laissez-nous vivre ». L’élevage de plein air, producteur de produits de qualité, entretenant les paysages et préservant la biodiversité, est incompatible avec la présence de loup.
Dans les rues de Gap (Hautes-Alpes), près d’un millier d’éleveurs accompagnés de 1500 brebis, d’une vingtaine de vaches et de leurs chiens de protection et d’une centaine d’élu ont défilé et se sont réunis devant la préfecture. Une délégation de responsables professionnels de l’élevage et d’élus a été reçue par le préfet ainsi que par des représentants des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement et ensemble, ils ont ensuite pu échanger par téléphone avec Ségolène Royal. Les manifestants se félicitent de la prise de conscience du problème par la ministre de l’Ecologie et lui rappellent ses engagements de prélever des loups pour faire diminuer le nombre d’attaques (Pour information, on dénombre déjà 679 attaques et 2600 victimes au 30 juin 2015).
Le 22 juillet, des éleveurs ont tenu des points presse à l’arrivée du tour de France à Pra Loup (Alpes-de-Haute-Provence) pour informer les médias nationaux et internationaux des conséquences du retour du loup sur la vie des éleveurs mais aussi, dans le cadre magnifique de nos paysages, sur les bienfaits de l’élevage de plein air sur l’entretien des paysages, le maintien de la biodiversité et la production de produits de qualité. A cette occasion, les éleveurs ont déplié une grande banderole : « Laissez-nous vivre »